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MVB Huissier de Justice vous accompagne pour les expulsions locatives

MVB Huissier de Justice vous accompagne pour les expulsions locatives

Publié le : 04/11/2025 04 novembre nov. 11 2025

« Une hausse de 29 % en un an » : la trêve hivernale débute après un record d’expulsions locatives

Inscrite dans la loi depuis 1956, la trêve hivernale suspend les expulsions de locataires entre le 1er novembre et le 31 mars, soit les cinq mois traditionnellement les plus froids de l’année.

La trêve hivernale débute ce samedi sur fond de nombre inédit d’expulsions locatives, un record « dramatique » aux yeux des associations de lutte contre la précarité qui exhortent l’exécutif à agir en matière de prévention.

Inscrite dans la loi depuis 1956, la trêve hivernale suspend les expulsions de locataires entre le 1er novembre et le 31 mars, soit les cinq mois traditionnellement les plus froids de l’année.

Cette trêve, qui concerne également l’électricité et le gaz, survient à l’heure où les expulsions locatives ont atteint, selon les derniers chiffres disponibles, un record en 2024 avec 24 556 ménages expulsés de leur logement avec le concours de la force publique. « Soit une hausse de 29 % en un an et de 223 % en vingt ans ! », s’étrangle la Fondation pour le Logement (ex-Fondation Abbé Pierre) dans un communiqué.
 

Or, rappelle-t-elle, ces expulsions ne sont pas sans conséquences « graves et durables » sur les personnes qui les subissent, sur « leur vie professionnelle, leur santé physique et mentale ainsi que celle de leurs enfants ».

« Revenir à une logique de prévention digne de ce nom »

En dévoilant le nombre d’expulsions en mai dernier, le ministère du Logement avait parallèlement annoncé un « plan d’actions pour prévenir et traiter les impayés » mais le départ de la ministre Valérie Létard « laisse craindre qu’il ne reste lettre morte », relève la Fondation.

Elle exhorte le nouveau gouvernement de Sébastien Lecornu à « revenir à une logique de prévention digne de ce nom », à « relancer le plan prévu par le précédent gouvernement » et à en renforcer significativement le budget « pour éviter de nouveaux drames », tout en « indemnisant les propriétaires ».

« Il faut agir sur la cause de la hausse des expulsions, à savoir la cherté des loyers », estime de son côté Jean-Baptiste Eyraud, porte-parole de l’association Droit au Logement (DAL), qui appelle notamment à « réguler les loyers excessifs et augmenter les aides au logement ».

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